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Les cordes
 

        Beaucoup de fermes possédaient le matériel nécessaire à faire des cordes. Matériel aussi simple qu’ingénieux qui permettait de faire de fines cordes pour tenir les bêtes ou de grandes et longues cordes, les cordeaux qui enveloppaient les chariots de gerbes de blés.




     Le chanvre et le lin sont deux plantes fort semblables et leurs fibres très résistantes étaient tissées, elles servaient également à faire des cordes. Le lin ne servait qu’à faire des cordes à usage particulier, très résistantes. Quelle que soit la matière, les habitants de nos campagnes faisaient eux-mêmes leur corde selon une technique très ancienne et universellement utilisée.
     La même que celle employée par les plus prestigieuses manufactures, telles que la corderie royale de Rochefort qui fabriquait les cordages des navires. Une corde n’est autre que plusieurs fils torsadés.


 
Un savoir faire, presque un art!


      Pour obtenir une corde on tendait des fils entre un rouet et un carré. Le rouet était muni de 4 crochets, parfois 3, on fixait l’extrémité d’un fils à l’un des crochets puis on déroulait le fils jusqu’au carré qui lui ne comportait qu’un seul crochet. On ramenait ensuite le fils jusqu’au rouet et ainsi de suite. Une fois le fils disposé sur tous les crochets, on commençait à fabriquer la corde.



     Une personne tournait alors les crochets du rouet à l’aide d’un système très simple mais qui permettait à tous les crochets de tourner à la même vitesse. Le rouet était fixe et le tourneur se tenait sur le pied du rouet pour l’immobiliser. A l’autre extrémité une autre personne avait glissé entre les fils un toupin, pièce de bois avec des encoches qui évitait que les fils ne s’emmêlent. Cette personne maintenait le toupin près du carré tandis que son collègue tordait les cordes.

     Lorsque l’on faisait de longues cordes on posait en outre un chevalet entre le rouet et le carré. Le chevalet était un « T » qui portait une rangée de dents en bois, pointées vers le haut. Le chevalet aidait lui aussi à maintenir les fils séparés. Le carré, muni de roues, avançait doucement au fur et à mesure que les fils se torsadaient.

     Lorsque les fils torsadés (torons) commençaient à vriller, le cordier poussait le toupin vers le rouet tandis que sonaide tournait le crochet du carré dans le sens opposé à la première tension, ainsi la corde ne se détord pas. Corde qui apparaît progressivement derrière le toupin. Il était important de donner une bonne tension aux fils.



 


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